
L’Institut universitaire numérique Greenspring (GSDUI), un acteur clé de l’enseignement supérieur privé, a récemment tenu un atelier stratégique sur son campus de Yaoundé. L’événement visait à promouvoir l’initiative « Transformation des universités agricoles africaines » (TAGDeV 2.0) de l’Université de Bamenda (UBA), une plateforme essentielle conçue pour catalyser la croissance et le développement de l’Afrique par le biais de ses établissements d’enseignement supérieur. Cet engagement marque une étape importante dans l’effort conjoint visant à adapter l’éducation aux défis et opportunités du 21e siècle. 
Au cœur de cet atelier, le GSDUI a entreprise de former et d’accompagner divers établissements d’enseignement privés qui lui sont affiliés. L’objectif est de les équiper pour offrir une éducation axée sur la transformation, mettant particulièrement l’accent sur l’entrepreneuriat. Le professeur Emmanuel Suh, coordinateur du projet TAGDeV 2.0, a souligné l’ambition globale du programme : le transformer en une force motrice de création d’emplois et de réduction de la pauvreté sur le continent. Le programme est actuellement mis en œuvre dans douze universités africaines, avec une vision claire : faire de ces institutions des pôles d’innovation et de prospérité. 
« Nous avons l’intention d’améliorer le développement des processus d’enseignement et d’apprentissage dans nos établissements d’enseignement supérieur », a expliqué le professeur Suh. « Nous cherchons à ce que nos universités créent des emplois pour les jeunes diplômés, notamment dans le secteur agricole ». Cette déclaration souligne la pertinence du programme dans un contexte où la création d’opportunités pour la jeunesse est primordiale. Le professeur Suh a également insisté sur l’importance de la synergie : « Nous collaborons avec nos universités privées sous notre mentorat afin que, quoi que nous fassions, nous collaborions pour progresser ». Cette approche collaborative est fondamentale pour maximiser l’impact du programme. 
Le professeur Laurent Charles Boyomo Assala, recteur du GSDUI, a exprimé d’emblée sa fierté et son enthousiasme face à l’inclusion de son institution dans ce programme transformateur. « C’est un véritable élan pour nous et cela nous réjouit de participer à ce programme », at-il déclaré, reconnaissant le potentiel de changement qu’il représente. Il a en outre souligné le rôle crucial des professeurs universitaires : « J’ai appris que nous, professeurs d’université, devons relever le défi de participer à la transformation de l’éducation afin qu’elle puisse mieux servir nos étudiants.Nos programmes devraient être capables de transformer les mentalités de nos apprenants afin qu’ils puissent contribuer au développement de notre continent ».
Le programme TAGDeV 2.0 vise à doter le personnel universitaire, les acteurs de l’Enseignement et de la Formation Techniques et Professionnels (EFTP), les Institutions d’Enseignement Supérieur (IES) et les incubateurs communautaires des compétences nécessaires. Il s’agit de renforcer leur capacité à faciliter efficacement l’entrepreneuriat et à gérer des centres d’incubation avec succès. Cet effort collectif a pour mais de stimuler l’innovation et l’impact économique à travers le transfert de technologies et l’amélioration des capacités du personnel universitaire. L’objectif ultime est d’ancienne une nouvelle génération d’entrepreneurs, hommes et femmes, particulièrement dans le domaine agricole. Ces diplômés seront ainsi mieux préparés à relever les défis de la concurrence et à contribuer activement à un entrepreneuriat sûr agricole, inclusif et transformateur pour la jeunesse africaine. 
Ce programme ambitieux, s’étendant sur une décennie, est une initiative de l’UBA pour inculquer aux universités africaines un enseignement pertinent et adapté aux réalités du développement du 21e siècle. Au Cameroun, l’Université de Bamenda joue un rôle de premier plan en encadrant les universités privées afin qu’elles puissent véritablement tirer partie des avantages stratégiques offerts par ce projet.






