Lutte contre le terrorisme au Cameroun: Le Mindef Rassure.

Pour contrer la voix aux menaces djihadistes dans la Région de l’Extrême- Nord, le gouvernement qui est en train de mettre en place un plan d’urgence sécuritaire dans cette partie du territoire, invite la population locale à intensifier la collaboration avec le Forces de Défenses et de Sécurité.
Confronté à une grave menace djihadiste dans la zone frontalière avec le Tchad et le Nigéria dans la Région de l’Extrême- Nord, les autorités camerounaises qui digèrent mal la situation avec la récente attaque de Wulgo dans la nuit du 24 au 25 mars dernier qui a coûté la vie à douze militaires, le ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, le Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie Nationale, Yves Landry Galax Etoga et le Délégué Général à la Sûreté Nationale, Martin Mbarga Nguélé, en collaboration avec les autorité administratives de Maroua sont en train de mettre en œuvre des stratégies sécuritaire plus fiables pour renforcer la sécurité tout le long de sa frontière afin de mieux garantir la circulation des personnes et des bien. À Mora par exemple, les autorités ont lancé un processus de remobilisation de la population locale, avec des mesures de sécurité accrues et un soutien humanitaire ciblé. Ainsi, lors de sa récente visite dans cette partie du territoire, en réconfortant les blessés de guerre, le ministre Joseph Beti Assomo a saisi cette occasion pour réaffirmer à la population la ferme détermination du chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya de mettre hors d’état de nuire toutes les bandes armées djihadistes qui ont pour but de semer le chao dans le pays et à fragiliser notre économie.
Grâce au soutien sans relâche de nos valeureuses Forces de Défense et de Sécurité, le gouvernement continue de multiplier les efforts pour contrer les attaques terroristes principalement attribuées à Boko – Haram, ainsi qu’à d’autres groupes armés. Pour atteindre les résultats escomptés, il faut rétablir la confiance des citoyens en multipliant la création des postes mixtes et en intensifiant les patrouilles. Par ailleurs, l’Etat qui appelle la population à collaborer avec les FDS doit équiper les comités de vigilance en matériel de communication. Toute chose qui contribuerait à renforcer la résilience des communautés locales face à la violence. Toutefois, pour un retour à la normale dans cette région qui est économiquement sinistrée, les autorités locales et les organisations humanitaires sont appelées à jouer un rôle actif dans cette mobilisation, en apportant un soutien psychosocial et en veillant à la sécurité des déplacés internes.